Quand on parle de transition digitale, on évoque souvent les manques de budget, de temps ou de compétences. Ces obstacles existent, bien sûr. Mais un autre frein, plus discret et souvent invisible, paralyse de nombreuses petites structures : la peur de mal faire.
Ce doute diffus peut prendre plusieurs formes : peur de choisir le mauvais outil, de ne pas être à la hauteur, de ne pas comprendre ce que l’on paie, ou de devenir dépendant de prestataires peu transparents… Face à cette peur, beaucoup préfèrent ne rien faire. Ou repousser. Encore et encore.
Pourquoi cette peur est si présente chez les petites structures
Les indépendants, TPE, associations ou CSE ont un rapport particulier au numérique. Contrairement aux grandes entreprises, ils ne disposent pas d’équipe dédiée ou de chef de projet pour piloter leur digitalisation. C’est souvent la présidente d’association, le gérant, ou un membre du bureau qui se retrouve à gérer ce chantier… en plus du reste.
Ce flou autour des outils digitaux, combiné à un sentiment de solitude dans la prise de décision, renforce la crainte de se tromper. La moindre erreur peut sembler lourde de conséquences, surtout quand les ressources sont limitées.
Et puis, il faut bien l’admettre : le jargon du web, les devis techniques incompréhensibles, les plateformes trop “grandes” ou trop complexes… tout cela alimente l’idée que le numérique, ce n’est pas fait pour eux.
Ce qu’on risque à ne rien faire
Repousser sa transition digitale par peur de mal faire peut sembler prudent. Pourtant, c’est souvent l’inverse.
Pendant ce temps, le site internet reste obsolète ou inexistant. Les informations circulent mal. On peine à répondre aux nouvelles attentes des publics (réservations en ligne, communication sur les réseaux, navigation mobile…). Et à terme, la structure perd en visibilité, en crédibilité, voire en efficacité.
Ne pas avancer, c’est laisser les autres prendre de l’avance.
Identifier les manifestations de cette peur
Voici quelques phrases qu’on entend souvent, et qui traduisent une peur de mal faire plus qu’un manque réel de moyens :
- “On attend encore un peu avant de refaire le site.”
- “On a essayé une fois, mais on s’est fait avoir.”
- “On ne connaît pas assez, donc on préfère ne pas toucher.”
- “On n’a pas envie de tout casser en modifiant quelque chose.”
- “On n’est pas assez gros pour ces outils-là.”
Ces réactions révèlent surtout un besoin de réassurance.
Accompagner sans juger : la clé
Ce dont ces structures ont besoin, ce n’est ni d’un discours commercial, ni de solutions miracles. C’est d’un accompagnement humain, adapté à leur réalité, qui leur permette de poser des questions sans se sentir incompétents.
Cela passe par :
- Des explications claires, sans jargon inutile
- Des outils simples et bien choisis
- Un accompagnement pas à pas, sans pression
- Une valorisation des petites avancées, même modestes
Chez OLINDIAS, on remarque souvent qu’après un premier échange, les clients disent :
“Ah, si j’avais su que c’était aussi clair, je me serais lancé avant.”
Réussir sa transition digitale, un pas à la fois
Il n’y a pas de “bonne” façon universelle de se digitaliser. L’essentiel est d’avancer à son rythme, dans une logique de progression continue.
Quelques étapes concrètes :
- Faire un état des lieux simple : qu’est-ce qui fonctionne, qu’est-ce qui coince ?
- Définir une priorité (refonte du site, newsletter, meilleure communication…)
- Trouver un interlocuteur de confiance, qui écoute autant qu’il explique
- Accepter d’expérimenter, sans viser la perfection
La transition digitale n’est pas un projet à “réussir” une fois pour toutes, mais un processus vivant, qu’on ajuste et enrichit au fil du temps.
Quelques ressources utiles pour se lancer sans stress
- Des outils simples comme Notion, Canva, Mailerlite, WordPress…
- Des MOOC gratuits pour se former sans pression (OpenClassrooms, CNFPT…)
- Des accompagnateurs proches, comme OLINDIAS, qui connaissent les contraintes des petites structures
Avancer malgré l’incertitude
La peur de mal faire est humaine. Mais elle ne doit pas bloquer les élans ni figer les projets. Pour une petite structure, se digitaliser n’a rien d’une course à la performance : c’est un chemin pragmatique, fait de petits pas concrets, réalistes et durables.
Et si le premier pas, c’était simplement de pouvoir poser ses questions, sans crainte d’être jugé ou dépassé ?
Si vous sentez que ce sujet vous pèse, mais que vous ne savez pas par où commencer, je peux vous aider à y voir plus clair.
Et si vous avez besoin d’un regard extérieur ou d’un cadre simple pour avancer, on peut en parler.