Pour une petite structure, l’identité visuelle peut sembler secondaire face aux urgences du quotidien. Pourtant, c’est souvent elle qui donne la première impression, celle qui marque (ou non), celle qui rassure (ou non). Et à force de vouloir “faire simple” ou “aller vite”, beaucoup tombent dans les mêmes pièges.

Voici trois erreurs classiques que rencontrent de nombreuses petites structures en matière d’identité visuelle – et des pistes pour les contourner avec justesse.

Un nom qui ne parle à personne… sauf à soi

Nommer son activité est un exercice délicat. On y met du cœur, des références personnelles, parfois même une part de rêve. Le problème ? Ce nom ne dit souvent rien au public.

C’est fréquent chez les petites structures : un acronyme peu clair, une référence familiale, un mot inventé, ou un nom très générique. Résultat : difficile de comprendre ce que vous proposez, de se souvenir de vous, ou même de vous trouver en ligne.

Ce qui manque, c’est l’axe client. Un bon nom ne doit pas forcément tout dire, mais il doit évoquer une idée, une ambiance, une posture. Il doit résonner avec la personne que vous cherchez à atteindre, pas seulement avec votre histoire personnelle.

Quelques repères pour éviter cet écueil :

• Faites tester votre nom autour de vous, sans explication. Que comprend-on ?
• Cherchez un mot-clé ou un champ lexical en lien avec votre activité ou votre public.
• Pensez au référencement : est-ce que ce nom est facilement trouvable sur Google ?
• Vérifiez la disponibilité du nom de domaine et des réseaux sociaux associés.

Ce qu’OLINDIAS peut apporter ici : un regard extérieur, une aide à poser un nom clair, aligné sur votre offre et votre positionnement, sans perdre votre singularité.

Un logo bricolé ou surchargé

Un logo ne fait pas tout. Mais un logo raté peut saboter beaucoup.

Dans les petites structures, on voit souvent deux cas de figure :

• Le logo “vite fait” : fait soi-même sur Canva, ou par un proche “qui touche un peu au graphisme”.
• Le logo “trop ambitieux” : plein de détails, plusieurs polices, beaucoup de couleurs, une symbolique complexe…

Dans les deux cas, le résultat est souvent le même : illisible à petite taille, difficile à décliner, peu professionnel. Et cela peut créer un décalage entre la qualité de vos services et l’image perçue.

Un bon logo, c’est d’abord un outil. Il doit fonctionner partout (site, carte de visite, facture), être reconnaissable en noir et blanc, et refléter votre posture. Pas besoin d’en faire trop : la simplicité bien pensée fonctionne bien mieux que le “waouh” difficile à exploiter.

À surveiller dans votre logo :

• Lisibilité : même à 2 cm ou en favicon.
• Cohérence typographique : évitez les mélanges hasardeux.
• Version unique ou adaptable : avez-vous une version horizontale, carrée, monochrome ?
• Impact visuel : une couleur forte ou une forme simple suffit souvent.

Ce qu’OLINDIAS peut apporter ici : une identité visuelle sobre, déclinable, pensée pour durer et évoluer avec vous. Y compris en format print (flyers, cartes, affiches) si besoin.

Une communication visuelle incohérente

C’est probablement l’erreur la plus fréquente : une page Facebook bleu foncé, un flyer vert pastel, un site avec des polices différentes, un document Word en Comic Sans… Chaque support a sa logique, mais l’ensemble donne une image dispersée.

Or, la force d’une identité visuelle tient à sa cohérence. C’est ce qui fait qu’on vous reconnaît d’un support à l’autre, qu’on associe une ambiance, une tonalité, une couleur à votre structure.

Pourquoi cette incohérence ? Souvent par manque de cadre. On crée les supports “au fil de l’eau”, sans charte graphique minimale, sans kit visuel, sans garde-fous. Et plus la structure grandit, plus l’écart se creuse.

Quelques pistes pour structurer votre identité visuelle sans complexité :

• Définissez 2 à 3 couleurs principales et 1 ou 2 polices fixes.
• Créez un kit de base (logo, bandeaux, modèles de post ou de flyer).
• Faites une mini charte visuelle, même sommaire, avec ces éléments.

Ce qu’OLINDIAS peut apporter ici : une charte graphique légère, des modèles Canva, une logique cohérente entre supports physiques et numériques.

Les erreurs d’identité visuelle ne viennent pas d’un manque de goût ou d’ambition. Elles viennent souvent d’un manque de cadre, de recul, ou de temps. Un nom qui ne parle pas au public, un logo peu lisible, des visuels incohérents : trois signaux faibles qui freinent la clarté de votre message.

Prendre le temps de poser les bases – même simples – permet de renforcer votre image sans vous dénaturer.

Et si vous avez besoin d’un regard extérieur ou d’un cadre simple pour avancer, on peut en parler.