Pour beaucoup d’artisans, la réponse semble évidente : si les clients recommandent naturellement votre travail, pourquoi s’embêter à créer un site ? C’est vrai, la majorité des professionnels du bâtiment, de la rénovation ou des métiers manuels reposent en grande partie sur le bouche-à-oreille. C’est simple, humain, gratuit. Et cela fonctionne souvent très bien.
Mais dans un monde de plus en plus connecté, cette approche suffit-elle à elle seule pour rester visible, clair, accessible ? Peut-on vraiment se passer d’une présence web quand les habitudes de recherche ont changé ? La question mérite d’être posée, surtout si l’on cherche à stabiliser son activité ou à gagner en sérénité.
Ce que permet (et ce que limite) le bouche-à-oreille
Le bouche-à-oreille a un énorme avantage : il repose sur la confiance. Un client satisfait parle de vous avec conviction. Pas besoin de publicité ou de techniques de vente. La recommandation est directe, naturelle. Elle a souvent plus de poids qu’un avis en ligne.
Mais ce canal a ses limites :
- Il est imprévisible : on ne sait pas quand les demandes vont arriver.
- Il est parfois flou : vos futurs clients ne retiennent pas toujours votre nom ou vos coordonnées.
- Il dépend de réseaux restreints : les amis, voisins, collègues… jusqu’à un certain point.
Et surtout, il ne permet pas de poser un cadre. Vous êtes souvent contacté “à l’improviste”, parfois pour des prestations qui ne vous concernent pas. Résultat : du temps perdu, des demandes hors budget, de la frustration.
Un site n’est pas une pub. C’est un point de repère.
Beaucoup d’artisans pensent qu’un site est une sorte de vitrine tape-à-l’œil. Qu’il faut l’alimenter régulièrement, “se vendre”, investir du temps qu’on n’a pas. C’est une fausse image.
En réalité, un site internet peut être :
- simple,
- statique (pas besoin d’actualiser toutes les semaines),
- conçu pour vous faire gagner du temps.
Il devient une référence :
- pour vos clients fidèles (qui peuvent le transmettre facilement),
- pour les personnes qui vous ont entendu mentionné,
- pour toute recherche locale sur Google.
En d’autres termes : le site ne remplace pas le bouche-à-oreille, il le prolonge.
Ce que peut contenir un site utile d’artisan
Pas besoin d’un projet complexe. Un site basique suffit souvent à faire la différence. Voici une structure type, adaptée aux petites structures :
- Accueil : quelques lignes claires sur ce que vous faites, et pour qui.
- À propos : votre parcours, vos valeurs, votre façon de travailler.
- Prestations : vos services expliqués simplement, avec photos si possible.
- Réalisations : quelques chantiers passés ou exemples concrets.
- Avis clients : extraits d’avis ou témoignages.
- Contact : formulaire, téléphone, zone d’intervention, horaires.
Ce type de site peut être créé sous WordPress, avec un thème sobre et responsive, et reste évolutif si vous souhaitez ajouter des pages plus tard. Chez OLINDIAS, on privilégie justement ce genre de formats : utiles, accessibles, sur mesure ou semi-modèle.
Pourquoi les artisans peuvent y trouver un intérêt
Il est fréquent d’entendre :
“Je refuse déjà des clients, je suis complet, je n’ai pas besoin de plus de visibilité.”
Et pourtant, un site peut rendre service, même (surtout) dans ce cas :
- pour préciser ce que vous ne faites pas (et éviter les appels inutiles),
- pour expliquer vos délais d’intervention (et réduire la pression),
- pour mettre en avant un type de chantier que vous privilégiez.
Il devient un filtre, un outil pour cadrer votre activité. Et il reste actif en cas de changement : si vous déménagez, si vous évoluez vers un autre métier, si vous voulez former un apprenti.
Ce que cherchent vos futurs clients
Une personne qui entend parler de vous va très souvent :
- vous chercher sur Google,
- vouloir voir ce que vous faites,
- vérifier que vous êtes actif et joignable.
Si elle ne trouve rien, elle peut passer à quelqu’un d’autre, ou simplement abandonner.
Même sans vouloir “trouver de nouveaux clients”, votre site peut éviter de perdre des clients déjà intéressés. Il est la continuité du bouche-à-oreille.
Un site web = aussi un gage de professionnalisme
Un site donne une impression de sérieux, même quand il est très simple :
- Il montre que vous êtes organisé,
- Que vous avez réfléchi à votre activité,
- Que vous êtes accessible.
Il rassure sur le fait que vous exercez réellement, que vous êtes bien installé, et que votre activité est stable.
C’est une forme de preuve sociale, discrète mais importante.
Et si on n’a ni le temps, ni l’énergie, ni les compétences ?
C’est normal. La création d’un site peut sembler compliquée, voire chronophage. Mais c’est justement pour ça qu’un accompagnement sur mesure peut être utile.
Chez OLINDIAS, l’approche est progressive :
- cadrage simple au départ,
- contenu adapté à votre activité,
- structure facile à mettre à jour,
- formation courte si besoin pour garder la main.
L’objectif n’est pas de vous rendre dépendant d’un prestataire, mais autonome avec un outil qui vous ressemble.
Et si je ne veux vraiment pas de site ?
C’est un choix possible, mais mieux vaut dans ce cas :
- soigner votre fiche Google Business Profile,
- demander à vos clients de laisser des avis publics,
- avoir une adresse mail professionnelle,
- être présent sur un annuaire local à jour (type Pages Jaunes ou plateforme d’artisans).
Ce sont des alternatives valables, mais elles n’offrent pas la même liberté qu’un site personnel.
Le bouche-à-oreille reste une force précieuse pour les artisans. Mais il ne permet pas toujours de :
- poser un cadre,
- se rendre visible en ligne,
- filtrer les demandes,
- anticiper les évolutions.
Un site internet, même très simple, peut jouer ce rôle. Non pas pour faire plus, mais pour faire mieux. Mieux choisir ses clients. Mieux gérer son temps. Mieux transmettre son savoir-faire.
Et si vous avez besoin d’un regard extérieur ou d’un cadre simple pour avancer, on peut en parler.